Hey ! Nous voici déjà au TFGA n°6 : Ces moments où la manette a (failli) voler.

TFGA

Les thèmes se suivent et ne se ressemblent pas, les participations augmentent et j’espère qu’Alex est heureux de voir que ce concept tourne relativement bien. Outre le partage d’un thème et une unification certaine des bloggeurs (au moins d’une certaine façon), le TFGA nous permet d’alimenter notre blog de sûr une fois par mois – pratique.. Surtout lors de ces petits mois sans inspiration ! 😉

Comme d’habitude je vous invite à consulter le post original et les participations situées en bas dudit post ! Voici donc mon Top.Five.Games.Addict de ces moments où ma manette a manqué (et manque toujours) de voler :

#5 Lors des QTE

Et là je pense principalement à Tomb Raider, surtout au Legend et encore plus à ce *** de serpent qui m’a saoulé maintes et maintes fois dans les sous sols anglais. Après nous être amusés à l’attirer vers des cloches, les faire tomber sur sa tronche et avoir l’espoirt qu’il soit mort, la session de QTE pour lui échapper nous achevait, étant plus que lourde, quant bien même je refaisais le jeu une énième fois. REMEMBER.

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Je n’oublie pas non plus les jolis QTE de Resident Evil, et je pense plus particulièrement au 6 -déjà en général pour se dégager des zombies ou donner des coups de pied (truc qui fonctionnait une fois sur mille)- ici, dans le metro… Je crois être morte une bonne dizaine de fois à cet endroit.

resident evil qte

#4 Au moment des boss

Pas tant compliqués que ça, je ne parle même pas ici de boss ultra difficiles (et puis tout le monde sait que je joue en ultra hardcore gameuse, tavu), c’est surtout ce genre de boss sur lequel on bloque inlassablement, et la rage monte, monte, monte et on commence à vouloir mordre des oreillers. Dans la liste des jeux que j’ai fait récemment du coup je pense à Max : The Curse of Brotherhood, ce boss m’a juste rendue dingue, je crois que même mon copain, qui a vu la scène, a pensé que mes yeux allaient sortir de leurs orbites tellement je me suis énervée dessus… :3

boss max

Sinon dans le genre, il y a aussi ce boss tout pourri sur Infamous : Second Son. J’avais pété un ou deux câbles -comme à mon habitude- sur Twitter, et les gens (sans mauvaises intentions évidemment) me répondaient « mais il est facile, il suffit de gnagnagnah ». MAIS JE SAIS. C’est juste que je galère parce que pour X ou Y raisons là maintenant, ça ne veut pas et comme je suis butée et que j’aimerais finir tout de suite… RAH. Cocktail molotov dans ma tête !

boss infamous

Ah et ce ne serait évidemment pas juste si je ne parlais pas de Jinpachi Kazama. Le boss insupportable de Tekken 5. Je pense franchement que j’y ai laissé des bouts de pouces. Oh ou encore Cornell le lycan, dans Castlevania Lords of Shadow. Graouh.

castlevania

#3 Ou simplement pendant des sessions de jeux (pseudo) simples

Même concept que dans la catégorie précédente mais avec encore moins de légitimité. Vous bloquez sur un passage du jeu et après l’avoir fait 27 fois, vous commettez l’affreux, l’innommable, l’abominable : Rage-Quit. Plein de gens font de ce mot un tabou « Si tu rage-quit, t’es vraiment trop pas un gamer, hein ». Moi je pense tout simplement que le rage-quit existe (et là je ne parle pas en multi parce qu’avant que ce soit plus ou moins puni dans les jeux, ben c’était dégueulasse) pour nous arrêter avant de briser des objets. Bon, le timing n’est pas toujours parfait et parfois l’un n’empêche pas l’autre, mais c’est ce que je pense !

assassin's creed 3

Après moi, je ne casse pas mes manettes ou autres, je mords mes coussins, ce n’est pas beaucoup plus malin mais je préfère racheter un coussin qu’une manette, et puis un hurlement de félin en colère fait moins de bruit dans un coussin; bon ce n’est pas tout à fait ce que mon voisin de l’époque avait pensé, mais on s’en fout. Et quand je dis à l’époque. Je parle de l’époque où j’ai fait Assassin’s Creed III avec beaucoup d’amour, que je suis arrivée à une mission où il fallait traverser le champ de bataille sans mourir (et encore plus dur, sans subir de dégâts pour le 100%) afin de rejoindre l’autre côté et continuer son chemin tranquilou, et que j’ai fait cette scène -je vous le donne en mille, c’est dit plus haut- 27 fois. C’est à la 20ème que j’ai, pour la seule et unique fois de ma vie, jeté ma manette d’un air rageur sur mon lit -dans l’idée de ne pas l’abîmer quand même- et que cette idiote a rebondi pour se jeter finalement par terre. Je m’en suis voulu, j’ai réessayé de jouer. A la 27ème j’ai tué un coussin, j’ai rage-quit, mon voisin a sonné pour savoir si j’élevais un tigre tout ça…
J’ai relancé une fois le jeu depuis, réussi finalement cette mission et en une seule fois, mais tout cela m’avait tellement dégouté que je n’ai même pas savouré cette victoire, ai quitté et n’ai plus jamais rejoué à ACIII. Quelle mauvaise joueuse je fais…

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Et la même chose m’est arrivé sur Deus Ex : Human Revolution aussi, vers la fin (plutôt) dans un entrepôt à Hengsha avant la partie à Singapour. Mais comme il est hors de question que je ne finisse pas ce jeu, je compte bien le refaire de A à Z <3.

Evidemment je ne vous parle même dans des Die & Retry scandaleusement affreux type Limbo ou bien Ori plus récemment.. :O

#2 En compétition multi (courses, shoot, combat)

Alors là, c’est l’endroit ultime du « j’ai eu envie de lancer ma manette dans la télé, par la fenêtre, par terre, dans ta tronche ». Quoi de plus normal -et pas spécialement sain- que de criser légèrement lors de parties en multi, que ce soit en ligne ou en local et bien évidemment en compétition et non coopération (sinon il n’y a plus aucun rapport et là vous avez un problème).

1er cas de figure personnel : Call of Duty : Black Ops, online. Je me fais tuer à la chaîne par un campeur un peu trop bien caché (évidemment), les envies de meurtres sont bien présentes (CQFD : les campeurs rendent violents, et non pas les jeux vidéo). Ou encore je me prends une suite de Claymore dans la tronche à chaque fois que je repop, c’est pas du tout énervant.

Et le pire, c’est quand tu vois inlassablement la même bannière quand tu meurs, et que tu te dis que le mec de l’autre côté de l’écran doit bien être en train de se marrer.

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2ème cas de figure : Mario Kart Wii, allez (grosse pensée à mes amis d’enfance avec qui je faisais les 400 coups et avec qui j’ai vécu mes plus chouettes parties de Mario Kart Wii).
Nous sommes tous de joyeux lurons en kart ou en moto, à cette époque Yoshi et moi montons fièrement notre moto Dolphin et notre territoire est bien évidemment la map « Cascades Yoshi ». Nous la traversons sans difficulté, premiers tout le long, évitant POW et carapaces rouges.
Et là, à 20 mètres de l’arrivée : une carapace bleue. Ayant pris un peu d’avance, nous savons que tout est encore possible, qu’il suffit juste de ne pas paniquer. Oui ! On est juste devant la ligne, OUIIIIIII. Mais non, un de mes potes me double pile à ce moment là. Avouez que cela vous est déjà arrivé plus d’une fois, avouez que pendant deux secondes vous vous êtes vus en train d’enfoncer cette Wiimote dans.. La bouche de votre ami. Voilà.

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3ème cas de figure et le plus violent : Les jeux de combat. Si je devais choisir un style de jeu où je suis mauvaise joueuse (« la touche marchait pas bien », « non mais je suis fatiguée là en fait », « arrête va, tu fais de l’anti-jeu aussi !! ») et surtout un jeu en particulier, ce serait Tekken. Pour des raisons plus ou moins obscures, plus ou moins légitimes, principalement parce que j’ai commencé à jouer à Tekken très petite avec mon père, à faire des tournois avec notre voisin dès qu’on avait du temps libre, et surtout parce que, s’il y a bien un seul jeu sur lequel je trouve que je me démerde bien, c’est celui-là. Bref, le fait est que, pour votre santé physique comme mentale, je ne vous conseille jamais de jouer avec moi à Tekken. Soit parce que votre niveau est inférieur au mien et je vais donc vous enchaîner sans dire un mot 1) parce que je n’aime pas montrer ma joie quand je gagne je trouve ça malpoli, sauf si j’ai bataillé pour y arriver ! 2) parce que je me mets automatiquement en mode « vénère » quand je joue à Tekken. Soit parce que votre niveau est supérieur au mien et donc, à partir de ce moment là je vais vous détester.
Et je pense qu’ici je peux citer Gallant’ qui en a fait les frais lors de mon weekend à Aix-en-Provence /o/. Du coup, dans ces moments-là, la manette étant l’extension de ma main et ma main gigotant dans tous les sens d’énervement… Les risques sont réels, si ce n’est pas la manette qui prend ce sera vous.

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PS : en cas d’extrême urgence, présenter un sushi sous mon nez coupera court à tout élan de violence et vous permettra de vous en sortir indemne.

#1 Dans le visage de mon colocataire espagnol

Je crois que le jour où ma manette -ou plutôt mon Gamepad- a le plus failli voler, c’est le jour où ce gamin surgâté, survénal et surnarcissique a joué à ma WiiU, pendant que j’étais au boulot et sans me demander. (Si tu lis ça : bisou, j’espère que t’es moins con aujourd’hui!).

chat colèreQuoi, t’as touché à ma WiiU ?! Je vais te défoncer !

Je ne saurais jamais mieux expliquer cette situation que dans l’article que j’avais écrit à l’occasion : Le WiiUGate.

Un débat avait eu lieu sur Twitter « Quid de prêter sa collection JV et surtout ses consoles à n’importe qui? ». Je maintiens mon avis de l’époque = après avoir vu les gens abîmer presque toutes les affaires que tu leur prêtais, peu importe l’âge, le sexe, la taille, les opinions politiques (oui ça n’a aucun rapport) : tu n’as plus vraiment envie de prêter.
Surtout pas :
1) un objet de ma collection auquel je tiens très fort
2) une des seules choses qui a su coller un sourire sur mon visage durant mon stage
3) si t’es un connard fini pourri gâté qui ne sait pas ce que c’est que de travailler pour pouvoir se faire plaisir et se monter une collection pendant des années. Je te souhaite de le savoir un jour, et de tenir réellement à quelque chose.

Bref, ce jour-là, il y en a un qui a évité de justesse un tatouage facial à vie de mon GamePad.