C'est l'heure du petit d-d-d-dossier !
PlayHer
Rédactrice

Hier j’étais invitée chez Bethesda à Paris pour un fameux #BethesdaDay permettant de mettre la main en avant première sur plusieurs titres qui sortent en fin d’année. En réalité c’était plutôt une Bethesda week, la presse a pu se déplacer de lundi à jeudi pour venir faire leurs tests et le vendredi était dédié à un petit cercle de fans et/ou « influenceurs » (ahh ce mot que j’ai bien du mal à utiliser).

J’avais été invitée pour Prey déjà en avril dernier et n’avais pu me déplacer.

Bethesda faisant partie de mes éditeurs préférés sur ces dernières années j’avais assez de mal à me dire que c’était de nouveau inaccessible. Et puis finalement grâce à ma mother et quelques amis/abonnés, c’est un petit rêve qui est devenu réalité.

Et c’est comme ça que j’ai débloqué un petit succès personnel ! (merci Louis-Phi pour le visuel haha)

L'art de faire remonter les souvenirs

La plupart des joueurs qui entendent Bethesda, pensent The Elder Scrolls, Fallout.. Pour moi c’est surtout la renaissance de Wolfenstein et de Doom à un âge où j’ai officiellement le droit de démonter des nazis et des créatures démoniaques mais surtout où je peux vraiment en ressentir tous les plaisirs (petite phrase de psychopathe spotted).

Et même si j’ai tendance à perdre en vigueur et en patience sur les JV aujourd’hui – en grande partie à cause de la course au plus gros zizi du graphisme et de la fluidité qui me fait graduellement perdre mon âme d’enfant qui s’émerveille, trop occupée à voir le monde du gaming s’étriper pour 1 fps de décalage – j’ai pris énormément de plaisir à rechausser mes bottes anti-nazis avec Wolfenstein : The New Order (2014) et d’autant plus sur le fantastique remake qu’est DOOM (2016). De l’univers jusqu’à la bande son je me suis sentie dans mon élément, comme une évolution du moi des années 90, celui qui, quelque part, n’avait pas trop le droit d’être là mais qui s’en souviendra toujours <3

Je ne saurai jamais vous parler en termes techniques pour expliquer les avancées effectuées entre les premiers pas du FPS du début 90s et ce qu’on fait aujourd’hui. Je ne saurai probablement jamais faire ces comparaisons qui semblent vous être si chères, et je n’en ai pas envie . Mais s’il y a une chose dont je suis sûre, c’est que je sais exprimer la nostalgie éprouvée de nos jours mêlée à la passion présente depuis si longtemps. Et tout était là pour le #Bethesda Day.

Mais aussi de faire découvrir d'autres horizons

Je me rends compte qu’il m’arrive souvent de parler de jeux que je n’ai pas encore terminés, je sais que ça peut en agacer certains (il n’est pas nécéssaire de préciser que je m’en fous j’imagine), mais j’ai tellement de soucis pour me focus sur une durée incroyable d’heures sur la même chose que j’ai tendance à papilloner de jeux en jeux en fonction de mon humeur. C’est d’ailleurs pour cela que j’apprécie également beaucoup les jeux assez courts. Ils me permettent de revêtir ma cape de la constance et ainsi parfois même de finir un jeu en quelques jours d’intenses sessions.

Bref, il en est de même avec les jeux que je vais évoquer ci-dessous.

J’ai découvert Fallout avec le 4ème opus. Et comme tout jeu avec un univers aussi vaste, un nombre phénoménal de quêtes annexes (parfois un peu floues pour moi) et des terres à traverser plus ou moins lentement – je me suis lassée après plusieurs heures à tourner un peu en rond – j’ai fait pareil sur The Witcher III, veuillez me pardonner. En général c’est une manière pour moi de mieux y revenir à un moment plus approprié, soit parce que j’aurai plus de temps soit car l’humeur générale sera à s’ouvrir un Nuka-Cola assise sur un obus.

Skyrim… C’est un peu pareil. Sauf qu’en plus je me suis fait tuer par un vieux squelette super moche dans une grotte perdue au fin fond du trou du cul de Bordeciel – tout ça avec un chargement trop lourd qui m’a forcée à jeter mon stuff, donc ma save était un peu foutue quoi.

Après il y a Dishonored que j’ai commencé à sa sortie mais n’avais vraiment pas aimé. Depuis, je sais qu’il a largement de quoi conquérir mon coeur, j’attends juste le bon moment et un peu de temps pour lui laisser une seconde chance.

Ensuite il y a le reboot de Prey, que je dois commencer – en stream – une fois que j’aurai fini Resident Evil 7. Que j’estime découvrir n’ayant pas joué au premier opus et qui m’a plus que conquise avec son trailer de l’E3. Depuis, les témoignages de mes amis n’ont fait qu’augmenter mon impatience à commencer ce jeu.

Et finalement, The Evil Within. Ce magnifique démon que je n’ai pas su apprivoiser comme il se doit. Trop de points négatifs à l’époque et une peur qui me saisissait un peu trop fort, mettant à mal le peu de sens stratégique et de discrétion que je possède. Toi et moi on a un tête à tête à finir et que je finisse ma vie sur l’odieux Candy Crush si je ne t’ai pas descendu avant la sortie du 2. (je m’autorise finalement un retard d’une ou deux semaines, j’ai beaucoup trop peur de Candy Crush..).

Je sais que je reviendrai à tous ces jeux un jour, car ce sont vraiment des pépites à mon goût, il faut juste se rappeler qu’ils sont là, à m’attendre.

Alors, ce #BethesdaDay ?

Tout d’abord, ça ressemblait plus à Noël qu’à une journée comme les autres pour moi, cela semble très naïf vu comme ça mais je sais que pour beaucoup (ceux qui évoluent comme moi dans ce milieu) c’est banal. La plupart des blogueurs sont à la capitale ou dans une ville assez grande pour abriter des structures intéressantes, pour la plupart d’entre eux c’est bateau si ce n’est habituel. Mais monter les 6 étages qui me séparaient des locaux de Bethesda avait un goût particulier et s’il y avait eu une musique dans l’ascenseur elle aurait plutôt tenu de la B.O de World of Warcraft. Une ascension épique donc, un léger goût de fer dans la bouche, le goût de l’excitation et de la préparation aux parties inédites qui m’attendaient plus haut. Et c’est toute timide et pas du tout badass que j’ai passé la porte d’entrée d’ailleurs hahaha. Accueillie par sourires chaleureux et explications sympas. 

The Nazis are down

5 minutes plus tard je posais donc mes fesses devant Wolfenstein II, bravant la honte en décidant de jouer à la manette ;p et c’était top.

J’ai vraiment envie de pouvoir vous raconter tout ça sans spoils pour que vous puissiez tous lire sans être obligés de sauter des passages donc je vais faire mon possible, faire assez court également et je m’excuse d’emblée si je faillis à ma tâche :(.

J’ai pu jouer au tout premier niveau du jeu mais aussi à un autre passage plus avancé dans l’histoire. Ca m’a un petit peu spoilée j’avoue mais pour WII c’était pas trop grave, je m’inquiétais surtout d’en voir trop pour TEW2..

La première partie, sans vouloir en dire trop est frustrante et en même temps des plus intéressantes puisque le héros se trouve dans une condition physique plus que désastreuse (en fauteuil roulant – comme vous pouvez le constater dans le trailer que je viens de revoir pour être sûre que l’info était déjà accessible :3). Ce qui propose un gameplay assez dément tant pour le côté wtf que pour les contraintes qui l’accompagnent. Si toutefois nous voulons rester honnêtes, je tiens à vous dire que je n’ai jamais vu quelqu’un naviguer aussi facilement en fauteuil roulant que Terror Billy. Il faut dire que je n’ai jamais vu quelqu’un dézinguer du nazi en fauteuil roulant non plus. Malgré un réalisme moindre sur la situation (mais après tout c’est Wolfenstein !) j’ai trouvé que la difficulté de ces déplacements était quand même assez bien respectée et le jeu nous apporte une petite touche mécanique de décor assez jouissive pour nous aider à combattre l’ennemi en faisant plus de dégâts.. 

Je ne préfère pas trop commenter la deuxième partie qui vraiment révèle certaines choses sur l’histoire mais ils ont su nous mettre face à des passages bien costauds et des problématiques de map très diversifiées en un seul niveau. De quoi me forcer à arrêter de bourriner comme une sauvage et réfléchir un peu plus en terme d’infiltration. Je ne vous cache pas que j’ai fail / ragé plusieurs fois de suite pour cette dernière partie d’ailleurs.

Je suis sortie de cette session avec un réel sentiment de fierté et de satisfaction, bien qu’un peu teintées de la honte d’avoir dû baisser le niveau de difficulté pour mon dernier combat.. J’avoue tout. 

Du coup WII c’est un grand oui (wiiii), pour le défouloir que c’est et que ça a toujours été, avec sa bonne dose de démentiel qui fait toujours autant plaisir à nos coeurs.

Et comment ça se passe à union

Union c’est la bourgade dans laquelle se passe The Evil Within 2, et autant vous dire que ça ne va vraiment pas bien là-bas. On reprend le contrôle de Sebastian Castellanos avec plaisir mais les sentiers sombres des consciences connectées au STEM réchauffent un peu moins les coeurs.

On respire un bon coup, on s’accroche et on y va. J’ai testé la fameuse course poursuite avec l’autre taré plein de membres ignobles et je faisais vraiment pas la maline. Je suis même pas sûre d’avoir réussi à composer un visage impassible pour éviter les moqueries d’un participant qui aurait eu l’oeil perdu de mon côté. Et je vous assure que la peur de pousser un hurlement en plein milieu des locaux n’en a que rajouté à l’ambiance extrêmement pesante de ce deuxième opus.

On reprend les mêmes et on recommence, mais tout de même avec de belles améliorations. À ce niveau je pense que je préfère vous link le très bon papier Preview du copain MightyZ sur Ogaming, ça m’évitera de dire des conneries et puis c’est super complet et très bien écrit.

J’ai pas avancé beaucoup sur ce que j’avais la possibilité de voir parce que je n’avais vraiment pas envie de me spoiler le jeu pour le coup. Mais j’ai eu le temps de me coller de bons sursauts et les frissons, l’angoisse, la crainte d’être découvert étaient constants.. Une ambiance vraiment incroyable rendue encore plus pesante par ce nouveau côté « monde ouvert ». Je me suis surprise à vouloir rentrer dans un bâtiment chercher des ressources et tellement flipper que j’ai fait demi-tour dans l’entrée ! (la grosse fragile).

On a tout de même quelques petits points négatifs récurrents m’ayant déjà dérangée sur le premier, comme les déplacements lourds et la caméra à l’épaule. Sans parler de l’endurance limitée qui, certes, vous ajoute un peu de pression mais se trouve vraiment trop limitée avec cette nouvelle ouverture du terrain justement..

Bref, on est quand même sur du top et il me faut absolument finir le premier opus dans l’idée de vous faire découvrir le deuxième en stream.

PS : Ce court moment que j’ai passé sur TEW m’a d’ailleurs beaucoup rappelé The Last of Us, ce qui, pour moi, est un point très positif.

Time to go

Et puis..Il était finalement l’heure de partir. J’ai eu droit à une pochette cadeau super chouette avec beaucoup d’Asus ROG dedans mais aussi des petits pin’s en métal super classes signés Bethesda. J’avais le plus grand des sourires aux lèvres, d’avoir eu la chance de passer ce moment que j’estimais privilégié dans son contexte mais à mon coeur également.  Et l’impatience de vous raconter tout ça ici.

BONUS : on m’a proposé de tester Skyrim en VR.. Une expérience waouh qui m’a fait oublier toutes mes critiques sur les graphismes. Mais je vous laisse vous en rendre compte par vous-même sur cette vidéo 😉
– pour ceux qui s’interrogent: oui le déplacement dans Skyrim est sous forme de TP et non c’est pas toujours pratique.