Et ce n’est pas Max qui vous dira le contraire !

En effet je vous retrouve aujourd’hui pour parler d’un coup de coeur tout récent. Grâce au conseil d’un ami je me suis retrouvée à acheter Max : The Curse of Brotherhood en panique dimanche soir (il était en promo sur le live à 5€ au lieu de 15€ je crois !). 3 Go d’installation plus tard, la petite perle prenait place parmi mes Jeux et Application de la XboxOne, et cela pour mon plus grand plaisir :).

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L’histoire

Max, c’est avant tout un jeu de plateformes coloré, acidulé même, et une -plus ou moins – grande aventure. Comme toute aventure elle commence avec une action trop impulsive et un peu bête, Max, grand frère à la patience malmenée, se retrouve à prononcer à haute voix une formule magique (trouvée sur internet, ce fléau) destinée à faire disparaître son petit frère, Félix. Malheureusement c’est au moment où un trou noir apparaît dans le mur et qu’une grosse main emporte son petit frère, que Max se rend compte que ce n’était peut-être pas une bonne idée. Ni une ni deux, notre héros du jour attrape les lunettes du petit au passage et saute dans le vortex. Arrivé sur place, il apprend de la bouche d’une vieille dame que le grand méchant Mustacho (ça c’est du nom) a enlevé Felix pour prendre possession de son corps et s’offrir une nouvelle jeunesse. Sympa.

felix

Le gameplay

Comme tout bon jeu de plateforme, vos niveaux commenceront d’un point A pour finir à un point B (comment ça, vous ne saviez pas?) mais pour vous rendre la tâche plus simple, Max fera appel à vos talents de… Dessinateur ! En effet un héros ayant souvent besoin d’une arme un peu magique pour arriver au bout de son aventure avec succès, vous serez dotés d’un magnifique surligneur (possédé par la vieille dame du début.. vous suivez?). C’est 5 pouvoirs au total qui vous seront offerts par le biais de cet objet anodin, le premier étant de créer des piliers de terre (pouvoir orange) afin de pouvoir avancer dans le niveau ou encore d’accéder à des recoins cachés, plein de secrets.

pouvoir terre

Des pouvoirs aussi cool qu’utiles

Chaque pouvoir vous sera « offert » après avoir résolu une énigme présente dans un espèce de temple « final » de chapitre. Et vous sera nécessaire pour continuer, un peu comme un tutoriel, le jeu vous obligera à vous en servir très vite pour sortir dudit temple. N’hésitez pas à farfouiller partout, dans Max : The Curse of Brotherhood chaque semblant de passage ou recoin vous mènera soit au passage principal (de quoi vous faire faire des allers-retours pour savoir où aller en premier) soit à différents secrets, comme des yeux – sbires nécessaires à Mustacho pour vous surveiller tout partout, il vous faut les arracher tous ! Ou encore des bouts d’amulettes cachés dans les différents niveaux.

oeils

De quoi vous lancer dans une jolie partie de chasse, mais bref, revenons-en à nos pouvoirs. Il y en a donc 5 : la terre, les branches, les lianes, l’eau et les flammes. Plus vous en accumulez plus vous devrez les combiner pour vous sortir des situations les plus problématiques, sans oublier que dans cette histoire : vous n’êtes pas seuls. Evidemment les pièges et autres monstres sont là pour vous mettre des bâtons dans les roues, de la jungle luxuriante au château lugubre en passant par les marais, la nature ne sera que plus dangereuse et votre meilleur ami résidera en votre super surligneur magique !

Le bestiaire

Plutôt sympa, vous rencontrez tout d’abord des espèces de toutes petites boules qui explosent et qui s’esquivent très facilement, puis des sbires de Mustacho un peu lourd, vous devrez redoubler de vigilance, de logique et parfois même de rapidité pour vous en débarrasser (sachant que le pouvoir des flammes vous rendra bien souvent la tâche plus facile, mais vous ne l’obtiendrez que vers la fin…), des espèces de lucioles insupportables dans la forêt (elles m’ont bien gavées elles !), des bêtes avec de grands yeux cachés dans les eaux des marais qui n’attendent que de vous gober pour le dîner, et surtout, un groooooos moche qui vous poursuivra du début à la fin à la Nemesis style, et de façon toute aussi insupportable ! D’autant plus qu’ici la fuite est inévitable, vous ne pouvez rien contre lui tant que le jeu ne vous invite pas à utiliser vos pouvoirs pour le faire tomber, à ce moment-là : pas de quartiers, c’est quand même lui qui est venu attraper votre frère par le trou du mur !

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Infos supplémentaires

Le jeu est prenant comme jamais. Je ne m’étais pas vu scotcher devant un jeu de plateformes comme ça depuis longtemps. Malgré une histoire simple qui comme d’habitude consiste à aller sauver quelqu’un des griffes d’un méchant aussi moche que cruel, Max vous donnera envie d’aller jusqu’au bout et à fond. Chaque chapitre s’enchaîne sans longue pause, juste le temps d’un petit chargement avec le nom du chapitre suivant et hop vous y êtes, pas de récapitulatif, de statistiques superflues, vous êtes dedans et rien ne vient vous casser l’enchaînement de niveaux ce qui rend l’avancée fluide et rapide. Pour les avides de succès et de G (dans ce cas présent vu qu’on est sur une exclu Microsoft) il y a de quoi vous faire plaisir tout en restant très accessibles pour ceux qui, comme moi, désespèrent toujours à l’idée de finir un jeu à 100% et du coup, s’en désintéressent très vite. Je crois que j’ai mis 7/8 heures en tout à le faire, mais j’ai avancé assez vite et je n’ai pas trouvé tous les secrets, bien qu’il ne me manque que 2 bouts d’amulette et peut-être une 20aine d’yeux. Il me reste encore pas mal de succès à déverrouiller et ces secrets donc à récupérer ce qui me laisse encore un peu de durée de vie sur ce jeu !

L’univers, les couleurs, la musique, les énigmes, le bestiaire, le personnage principal… Pour moi, Max à tous les ingrédients d’un très bon jeu de plateformes qui, pour 5€ (je trouve que les 15€ sont un peu cher payés quand même) ravira les adeptes comme les néophytes. Personnellement il m’arrive très vite de m’ennuyer sur ce genre de jeux, et comme je vous l’ai déjà dit : ça n’a pas été le cas ici. J’ai pas mal ragé (à enchaîner les morts stupides surtout dans les courses-poursuites), mais j’avais tellement envie d’avancer que je n’ai pas décollé. Alors je n’ai qu’un conseil, si vous avez ce jeu dans votre bibliothèque electronique et que vous ne l’avez pas encore lancé, par manque d’informations ou par oubli : faites-le. C’est une super expérience qui ne vous prendra pas tant de temps que ça, mais dont vous ressortirez sûrement le sourire aux lèvres, alors allez-y, régalez-vous 🙂

pouvoirs multiples