Oh mon alien, toi qui es si … Visqueux, dangereux et affamé … Sache que je survivrai ! 

alien isolation

Au final, je me permets d’écrire cet article avant d’avoir fini le jeu, hé oui c’est pas bien je sais, mais je me sentais assez équipée pour écrire ce test, de plus ça m’évite d’être tentée de parler de stades trop avancés de l’histoire ou même de la fin et du coup de spoiler des gens qui aimeraient le faire ou le suivre !

Comme je l’espérais, mon avis est principalement positif ! Le jeu se calquant merveilleusement bien sur le premier film, les fans ne pourront qu’apprécier, et j’aime à penser que les néophytes aussi. Oubliez les survival action à la R.E 5/6, pensez plutôt à ces jeux où la discrétion prône, type Outlast ou Amnesia. Ici, les casiers, placards, dessous de tables et autres conduits seront vos amis, du moins … dans une certaine mesure ! Puisque passée une certaine phase clé du jeu, ceux-ci pourront sembler être un havre de paix et se transformer en un piège affreusement angoissant, une fois que vous serez coincé dedans.

Promenons-nous dans l’espace, pendant que l’Alien n’y est pas

C’est ce que certains d’entre vous ont dit, ou pensé pendant mes deux précédents lives, et c’est vrai que la première heure de jeu se résume aisément de cette façon, cela-dit, passé cette heure-là, on arrête de faire les malins : on marche doucement, on chuchote, on panique un peu – beaucoup.

Pour ceux qui ne connaissent rien du jeu, j’en profite pour vous situer un peu le contexte : nous incarnons Amanda Ripley, fille d’Ellen Ripley qui a disparu il y a 14 ans (à l’époque donc du premier film Alien, le Huitième Passager) à bord d’un vaisseau spatial appelé le Nostromo. C’est en apprenant que la boîte noire dudit vaisseau aurait été récupérée et stockée dans la station spatiale Sévastopol qu’elle s’embarque dans un voyage beaucoup plus compliqué qu’elle ne l’imagine …
Après une cinématique de toute beauté – il faut le dire, parce que mon dieu, c’est beau! – la jolie Amanda se retrouve donc seule à bord de Sévastopol, et l’ambiance qui y règne n’annonce rien de bon !

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Dans l’espace, personne ne vous entendra crier

Cet adage, propre au premier film, n’a jamais été aussi vrai ! Car la solitude est clairement votre meilleure amie ! Les humains ayant survécu à bord de la station ne sont pas vos amis, eh oui, comme toujours en situation de survie humaine face à un adversaire inconnu ou trop effrayant, ces imbéciles d’humains se mettent en tête de survivre en petits groupes voire seuls et de buter tous les camarades qu’ils pourront croiser, on sait jamais des fois qu’on veuille les aider …  3 ennemis vous font alors face :
Les autres survivants, l’Alien (évidemment) et … Les androïdes. Et oui, comme dans le film, à l’image de l’officier Ash (androïde traître camouflé en humain dans Le Huitième Passager) les robots jouent ENCORE les vilains. Et ça, il m’a fallu deux, trois coups de savate dans la tronche pour le comprendre. Car ceux-ci, au début en tout cas, ne vous attaquent que si vous avez la -super- mauvaise idée d’aller leur mettre un coup de méga clé à molette sur le nez, comme moi. Et, la pauvre naïve que j’étais vous l’assure : n’essayez pas de lutter sans flingue ! Et même avec un flingue, je vois ça comme des balles gâchées si le tuer n’est pas nécéssaire, et on ne peut pas dire que les balles soient nombreuses ! Autant vous dire que vous finirez le crâne écrasé sur le sol, comme … un autre malheureux que j’ai croisé plus tard après cette scène. Si je peux vous donner un indice : ATTENTION aux yeux rouges.
Je le dis, et le crie ici : instagram.com/attention

La curiosité est un vilain défaut, ou pas

J’aime fouiller. Les Resident Evil m’ont appris à vouloir fouiller partout même dans des sessions absolument pas adaptées (quand vous attendez un transit et que l’Alien va arriver par exemple ?). Alors, soyez malin, si vous sentez la mouise arriver, que la musique s’accélère, qu’une espèce de fumée claire vous enveloppe : 1) cachez-vous ou 2) restez près de la porte dont vous attendez l’ouverture (sas, transit, etc.) MAIS ne vous entêtez pas à fouiller la pièce à la recherche d’un médicament salvateur ou d’un document égaré, soit vous reviendrez, soit vous l’oubliez ! Par contre, quand le moment s’y prête bien : FOUILLEZ. Vous pourriez passer à côté d’objets vitaux. C’est ce que j’ai failli faire plusieurs fois au début du jeu, puisque je n’avais pas encore réalisé à quel point celui-ci me ferait faire des allers-retours. Vous pourrez aussi avoir le bonheur – enfin, je trouve que c’est un bonheur – de lire diverses documents sur les PC éclairés en vert ou d’écouter des extraits audio via des enregistreurs, qui vous donneront de plus amples informations sur l’histoire de Sévastopol et rendront l’immersion dans l’histoire toujours plus profonde :). Ces séquences de fouilles seront, un peu plus tard, facilitées par la présence du détecteur de mouvements à vos côtés, le bip-bip vous rendra sûrement fou mais au moins vous saurez si vous êtes accompagnés, ou non !

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De nos jours, pour survivre, un « BAC+5 patience » est nécéssaire

Eh oui, car n’est pas Amanda Ripley qui veut ! Alien : Isolation mettra vos nerfs à rude épreuve avec des petites « énigmes » aussi simples à résoudre que compliquées à cerner. Car si vous n’en aviez pas déjà assez de ne pas pouvoir foncer dans le tas quand un ennemi vous agace, le fait de devoir relier des points entre eux, cliquer sur des numéros en surbrillance qui n’ont aucun sens ou encore de devoir changer un calibrage pour qu’il soit égal d’un bout à l’autre de l’écran alors que vous êtes en position « je suis à 4 pattes devant mon objectif, dans une zone interdite, cernée par des robots et un Alien qui veut ma peau », sera d’autant plus agréable ! Car être patient ET intelligent, dans ce genre de cas peut sembler compliqué – ou alors c’est moi le problème et ici les « mais c’est parce que t’es bloooooooonde » fuseront : OK.

N’empêche que souvent, les indications s’afficheront soit bien trop vite, soit pas du tout, et si cela survient dans un moment de panique : eh bien débrouillez-vous. Pour le syntoniseur, je n’avais pas eu le temps de bien lire l’objectif, voulant ouvrir la porte qui était face à moi le plus vite possible, c’est pas comme si un Alien me collait au train, hein. Du coup j’ai mis quelques secondes à comprendre, alors qu’au fond, c’était plutôt simple.

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Prends-le temps de sauvegarder, si tu tiens à la vie …

Et à ne pas refaire une session de jeu compliquée, après avoir eu le soulagement d’être passé ! Et comme dirait mon ami Sam : tendez l’oreille à chaque BIP BIP BIP. Il vous indiquera une station de sauvegarde. Généralement elles sont plutôt bien placées, mais ne sauvegardez pas sans réfléchir, la borne sera inaccessible pendant les quelques secondes (minutes?) suivant votre sauvegarde, vous ne pourrez donc pas sauvegarder de nouveau immédiatement. Une seule borne m’a rendue folle de rage pour l’instant, ou plutôt une borne qui n’existait pas et qui AURAIT DÛ exister, mais bon, je règlerai mes comptes avec ces couloirs dans mon prochain live, puisque le dernier s’est arrêté sur un gros plan du xénomorphe en train de me rouler un patin – et c’était pas chouette ! Et puisque cette partie soulève un point négatif, je m’en vais en exposer 2 autres qui m’ont chagrinée (mais un qui m’a soulagée sur le coup je l’avoue).

Et je commence par celui-ci : l’IA …  Je ne sais pas si c’est moi qui ai eu une veine monstre sur le coup ou si c’est toujours comme ça, mais le moment où j’ai dû éteindre le transformateur afin de distraire la bande de survivants, et que je suis passée devant 3 d’entre eux sans qu’ils ne me voient : c’était un peu beaucoup abusé, c’est vrai. Alors, certes j’étais ultra contente, surtout que sur le coup, avec vos commentaires j’avais cru avoir fait buguer le jeu et devoir tuer mon personnage pour recommencer la scène … Mais ça ne devrait pas arriver ce genre de choses surtout dans un jeu de survie, où le moindre mouvement change tout ! (mal)Heureusement pour moi, l’Alien ne se laisse pas tromper aussi facilement, ce qui rattrape le coup et donne son lot de difficulté pour avancer dans l’aventure.

2ème chose : les indications sur la map. Là, il y a un gros problème quand même. Entre les points d’intérêt qui s’affichent et te bouffent un coin de carte alors qu’ils ne sont pas du tout accessibles pour le moment, et le point d’objectif qui est beaucoup trop discret surtout quand il se retrouve noyé au milieu des autres voyants, c’est pas facile de s’orienter. Et c’est encore pire quand on est relativement pressés…

Bilan ?

Malgré ces petits points négatifs : ce jeu est vraiment, vraiment génial. Je n’ai pas été déçue par l’ambiance, qui m’a carrément fait trembler lors du premier live puisque je ne savais pas du tout à quoi m’attendre et imaginais l’Alien derrière chaque porte … Les graphismes sont très beaux, que ce soit les cinématiques qui vous épatent par leur sens du détail ou bien les sessions in game et ses couloirs spatiaux plus vrais que nature. La bande son joue beaucoup dans l’angoisse du jeu aussi, et tombe toujours à pic ! Le gameplay est plutôt fluide, moi qui ne suis pas super fan de la vision subjective en général, je m’y suis finalement vite habituée et le mode survie s’y prête extrêmement bien. J’ai adoré, et je vais continuer à adorer je pense, à vos côtés pendant ces prochains lives (qui, je l’espère, vous plaisent aussi ;)) et le conseille à quiconque aime ce genre de jeu ou qui aime le tout premier film Alien !

Maintenant si regarder les lives passés vous intéresse, ils sont disponibles -au choix- sur ma chaîne Twitch twitch.tv/playher/profile/past_broadcasts ou bien sur ma chaîne Youtube, coupés en plusieurs parties youtube.com/user/SextiiesLve/videos.

Sinon, je vous retrouve vendredi 24 octobre à 21h pour la suite en live d’Alien : Isolation !

Twitch Alien 1