Aujourd’hui je voudrais vous parler de mon coup de coeur de l’année, jeu que j’ai rechigné à faire un bon moment – je ne sais plus pour quelle raison pseudo-valable – et que j’ai finalement décidé de m’offrir pour fêter la validation de ma licence (hé oui !! :D) sur les bons conseils de la plupart des mes followers (comme toujours…!) : Tearaway.

C’est donc armée de motivation et d’une excitation très peu dissimulée que je me suis mise en quête d’un Game sympa pas trop loin de chez moi à Barcelone. Ayant travaillé au sein d’un Game en France il y a déjà 2 ans, et ayant -comme beaucoup- un peu souffert de leur fermeture à l’échelle nationale, j’étais curieuse de voir ce que j’allais découvrir, et je m’attendais franchement à me retrouver face à une enseigne mal en point ici aussi (comme en Angleterre également) . Et bien pas du tout. Les rayons étaient plein et je vous avouerai que la diversité des jeux et accessoires (et magasines, et des mangas Zelda!) proposés m’a un peu déstabilisée (ce qui m’a d’ailleurs valu de revenir les bras à peine plus chargés que prévu).

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Et voilà : mon Tearaway et une magnifique boîte collector Zelda pour DS plus tard, je repartais direction la maison – je vous passe le moment où mon côté fille ressort et où je m’arrête m’acheter un maillot de bain et autres conneries dans le genre hein 😉

ImageEt du tout début, jusqu’à la fin de ce jeu, je n’ai pas regretté un seul moment de l’avoir acheté … Pas du tout. Et je justifierai cet amour par toutes les choses positives que j’ai pu voir ou ressentir en parcourant ces mondes de papier !

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Nous voilà donc lancés dans une histoire où votre monde (réel) et celui de la Vita se confondent pour donner un résultat des plus épatants. Pour une fois vous n’incarnez pas JUSTE un personnage, vous faites aussi partie de sa « vie » et ce lien bien que fragile et prossiblement qualifié d’insignifiant m’a beaucoup touchée dans l’avancée de l’épopée de ma Messagère. Faut-il aussi encore préciser que je suis assez sensible dans le genre, surtout par rapport aux jeux vidéo : ces frissons, et émotions que peuvent t’apporter un jeu représentent pour moi toute la magie de cet univers. J’ai donc particulièrement adoré le fait que vous représentiez quelque chose dans le jeu même, et que la trame principale se base d’ailleurs là-dessus puisque votre visage apparaît au coeur du soleil du jeu (oui, quelle idée !) et c’est ce qui, en quelque sorte, lance l’histoire puisque vous choisissez un Messager ou une Messagère « Atoi » de son petit nom, qui aura donc pour but de vous délivrer un message, vous  le/la « Vou » et… De vous à moi (petit jeu de mot facile) le contexte est très sympa.

ImageDites bonjour à Atoi

ImageÀ ses amis

Image Et à la Vou, sur laquelle Atoi se plait beaucoup à dessiner…

Oui, votre participation au jeu va plus loin que prendre 3 photos de temps en temps et avancer dans l’histoire comme dans n’importe quel jeu, puisqu’on vous demandera de créer des objets ou des motifs à l’aide de cette interface, un atelier vous proposant plusieurs feuilles de couleurs à utiliser pour laisser parler votre créativité …

ImageDessiner un flocon de neige

ImageOu encore une couronne

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Là où la plupart de mes followers n’auraient vraisemblablement pas dessiné une vrai couronne … Pauvre écureuil ;o

Mais vous pouvez aussi prendre en photo des éléments de votre vie à vous pour les intégrer comme motifs dans le jeu, par exemple :

ImageComment ça un élan aux motifs Little Marcel c’est bizarre .. ?

Quoi d’autre ? Ah oui très important : pour moi, Tearaway est LE jeu qui utilise le plus les fonctionnalités de la Vita, tant le tactile avant, que l’écran tactile arrière mais aussi le système de visée tout autour de nous quand on prend des photos ou encore le fait d’incliner la console pour faire bouger certains éléments du décor par exemple.

Les interfaces sont colorées, dynamiques, pratiques et on se prend tellement au jeu qu’on ne peut en décoller …

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Petite remarque annexe : Ahhh qu’est-ce qu’elle est belle cette PS Vita … *o* <3

Au niveau du mode de jeu, on se retrouve un peu comme dans Prince of Persia (celui avec les graphismes dessin) dans le sens où vous ne pouvez pas mourir définitivement : pas de Game Over, vous revenez juste au dernier checkpoint connu en cas de bobo (la comparaison avec PoP s’arrêtera là …).

Sinon, pour ceux qui se disent depuis le début de cet article ou même en règle générale que ce jeu est « un jeu pour bébés » sachez que vous aurez aussi votre part d’action puisque l’univers inclut de méchants petits êtres qui ne voudront que vous mettre des bâtons dans les roues dans votre périple pour délivrer votre message … Les Scraps !

ImageBon c’est vrai que comme ça ils ne sont pas très intimidants…

Et mine de rien, Tearaway balance entre phases « d’action », d’acrobaties ou de découverte avec une facilité incroyable, ce qui ne vous laissera jamais le temps de vous ennuyer ! Seuls les deux derniers chapitres sont plus calmes, plus d’ennemis, on se consacre à la recherche d’items, aux acrobaties et à l’observation de ce recap magnifique que le jeu nous offre tout à la fin.

ImageIci, la limite entre nos deux mondes n’aura jamais été aussi mince

ImageCe sentiment de fierté mais aussi de tristesse que l’on ressent lorsque l’on fini un jeu …

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Pour mon premier jet, je l’aurai donc fini seulement à 84%, mais ce n’est pas plu mal, ça me donnera l’occasion de le relancer pour aller chercher tout ce que j’ai manqué, puisque Tearaway est un jeu que j’ai vraiment envie de platiner ..!

Alors si vous aussi vous hésitez encore, ne cherchez plus, Tearaway est fait pour vous, de par ses valeurs, le confort de jeu, les émotions qu’il véhicule, l’expérience de jeu fantastique qu’il propose ravira : les jeunes & les moins jeunes, les gens créatifs & ceux qui n’attendent que de pouvoir s’exprimer, et les gens heureux mais pas que …

PS : Le jeu inclut des patrons téléchargeables tout au long du jeu, à monter chez soi, des fois que l’univers vous manque : faites-en partie intégrante de votre vie .. 😉