Image

Ahhh Oulast, que d’émotion en parlant de ce jeu. Mon petit coeur tremble encore de cette expérience !

Concrètement, c’est grâce à Carole Quintaine et son Live sur Gameblog (voir l’article Outlast 1- 0 Caroline) que j’ai décidé de vraiment me lancer. Et franchement, la premier test a été catastrophique – et je vous passe les moments où je hurle à chaque gros flip … J’arrivais pas à passer une certaine séquence du début du jeu (SPOIL : c’est à dire la partie où vous devez remettre le courant au sous-sol après avoir accédé au poste de surveillance.)
Et après ça, j’ai décidé d’abandonner, parce que ce jeu n’était pas pour moi. Pourquoi ? Simplement parce que moi, quand on me poursuit dans un jeu, j’aime bien fracasser le crâne de mon assaillant et non pas courir pour me cacher sous un lit ! 🙂
MAIS, je pense que si on a l’occasion de tester Outlast, il faut le faire ! Déjà par curiosité mais aussi parce que je pense que son ambiance et son coté très immersif (grâce à une bande son bien pesante, des personnages qui vous mettent très mal à l’aise et des poussées d’adrénaline fréquentes) sont incontournables.

Suite à certaines demandes, je me suis remise sur Outlast, avec comme objectif d’essayer de proposer un Live Stream de qualité (AHAH) – et mon tout premier live de surcroît – mais surtout de passer ce niveau qui m’avait bloquée précédemment. Et je dois avouer que je me suis moi-même surprise. Je suis allée beaucoup plus loin que je pensais (tout ça grâce à mes fantastiques viewers évidemment, et leurs commentaires très encourageants :)) et je suis maintenant capable de proposer mon test définitif.

Optimisation de la PS4 : 
– La barre de luminosité => elle change de couleur en fonction de votre santé. Au premier essai, ça fait clairement stresser, quand un ignoble fou est en train de te poursuivre, qu’il te met une baffe et que ta manette clignote orange, sur le coup tu te demandes vraiment ce qu’il se passe, tu trébuches, et tu meurs. Point.
– Le pad : Il sert principalement à deux choses – et concrètement, à pas grand chose – (en ce qui concerne le début du jeu en tout cas), zoomer/dézoomer avec la caméra (ce qui n’est absolument pas pratique d’ailleurs) et accéder aux notes et documents accumulés au fil du jeu.

Gameplay :
Relativement fluide, juste quelques soucis au niveau des touches carré et croix. Bon, c’est peut-être juste moi l’handicapée, mais j’ai eu du mal à fermer des portes (surtout dans l’urgence) et à sauter par dessus les obstacles soit parce que la touche était pas prise en compte soit parce que le texte permettant de valider la touche ne s’affichait pas – souvent à cause d’un mauvais angle. C’est assez embêtant, puisqu’il y a beaucoup de courses-poursuites, et que dans ces cas-là, rester bloqué à cause d’une porte qu’on arrive pas à fermer ou ouvrir, c’est très con !

Scénario/Concept : 
De ce que j’ai vu, je trouve ça pas mal. Même si je me demande encore si Miles Upshur (le journaliste donc) ne devait pas détester sa vie pour vouloir aller s’enterrer dans l’asile de Mount Massive … J’aime beaucoup le concept du scénario qui se devine au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire et qu’on récupère des documents ou qu’on rédige des notes, j’avais déjà adoré ça sur les Resident Evil. Le fait de devoir brandir sa caméra le plus souvent possible (nécessaire pour rédiger des notes) est assez sympa mais handicapant aussi. Par contre, l’idée de l’infrarouge comme seule source de lumière et des piles à devoir repérer d’urgence si on veut pas finir le jeu dans le noir, est vraiment cool … Paniquant; mais cool 😉

Graphismes/Ambiance : 
Ici, l’expression « mourir de peur » ne me semble tout simplement plus si farfelue. Si vous avez aimé faire les Silent Hill, Alone in the Dark ou encore Amnesia, vous adorerez l’ambiance oppressante et inquiétante d’Outlast !
Graphiquement je le trouve assez joli, enfin, dans le genre joli gore hein ! ^^ Les textures sont sympas (surtout au niveau des tripes qui sortent de partout quand tu croises un cadavre…), l’option infrarouge de la caméra est très bien rendue et les personnages, même si on a l’impression que c’est Picasso qui a fait leur concept-art, sont bien finis (façon de parler !)

Remarques :
Là, je me dois d’ajouter un petit bémol au côté gameplay/scénario, il est vrai que par moments je le trouve assez répétitif. Au final, on tourne beaucoup autour de ce cercle vicieux qui est « agir-fuir-se cacher », et ça revient énormément. Alors c’est un trait assez distinctif de ce genre de jeux d’horreur ou l’on ne peut se défendre et où votre seule chance de survie se trouve dans le fait de fuir et de se planquer, mais ça peu parfois paraître un peu redondant.
Par contre j’ai bien aimé le clin d’oeil au Nemesis de Resident Evil 3 avec Chris Walker, ce gros moche qui nous poursuit et nous tombe sur le coin du nez quand on l’attend pas pendant tout le jeu !

Tout ce que j’ai à dire maintenant, c’est que je ne le finirai pas moi-même (oui, je sais c’est nul et tout, mais je suis à bout psychologiquement à cause de ce jeu :P) mais je prendrai quand même le temps de finir mon visionnage des Let’s Play de Diablox9 sur ce jeu, parce que je tiens tout de même à connaître le fin mot de l’histoire – et j’adore ses réactions aussi ;).

Et je voudrais encore remercier les personnes qui ont regardé mes deux sessions de Live Stream cet après-midi : vous avez été super ! Je le referai avec plaisir <3